Voilà qui va vous réjouir : Un nouveau papier que je viens de voir sur internet et que nous vous produisons ci-dessous. La thématique est « Actualité française ».
A lire sur Le Point – Politique, l’article ci-dessous
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Date et heure de publication sur internet:
Titre exacte donné par le journal était: Pierre-Yves Bournazel lance les hostilités contre Rachida Dati
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Jusqu’au bout, on a tendu l’oreille, guettant le moment où la flèche partirait. Et puis, à la fin de son grand meeting au Trianon, mardi 3 juin, Pierre-Yves Bournazel a enfin bandé son arc : « En 2026, les Parisiens auront-ils le choix entre le passé et le passé ? Avec d’un côté une bataille d’héritiers et de l’autre quelqu’un pour qui le pouvoir rime avec attribut, pas avec devoir ? »
D’un trait, l’élu du 18e arrondissement décochait un tir en règle contre ses rivaux pour la Mairie de Paris : les socialistes Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire – en lice pour être départagés par leurs militants le 30 juin – et Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, pas encore candidate officielle, mais déjà source de bien des migraines dans les états-majors macronistes comme chez Les Républicains.À LIRE AUSSI À Paris aussi, la droite cherche sa voieCe soir-là, devant plus d’un millier de personnes réunies au cœur du 18e arrondissement de Paris, Bournazel n’était pas tant là pour convaincre que pour s’imposer. S’imposer comme un point d’appui, un marqueur dans le flou parisien, face à une ministre de la Culture dont la candidature divise profondément. Car la désignation d’un candidat macroniste à Paris vire au casse-tête. Et si Dati, revenue dans le giron des Républicains – elle a repris sa carte chez LR –, ne fait pas consensus au sein de l’aile gauche de la macronie, la mobilisation autour de Bournazel visait clairement à faire bouger les lignes.
« Le rassemblement, ce n’est pas la menace »
Le casting des soutiens venus l’encourager valait tous les discours : les anciens ministres Yves Jégo, Clément Beaune, Agnès Buzyn, Jean-Michel Blanquer, l’ex-conseiller très proche d’Emmanuel Macron Philippe Grangeon, la ministre chargée de l’Autonomie et du Handicap Charlotte Parmentier-Lecocq, le sénateur Claude Malhuret, ou encore les anciens députés parisiens Pierre Person et Anne-Christine Lang. Autant de figures du camp présidentiel, autant de signaux à peine voilés adressés à la candidate pressentie du 7e.
Et puis, il y avait l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Monté sur scène pour soutenir son « ami fidèle », « dans les bons comme dans les mauvais moments », le maire du Havre – qui s’est récemment exprimé dans nos colonnes – a rappelé sa vision du combat politique : « Le rassemblement, ce n’est pas la menace. »
Du côté de Dati, on a accueilli ce raout avec un haussement d’épaules. « S’ils pensent que reproduire le schéma Édouard Philippe – un grand arc allant des sociaux-démocrates à la droite conservatrice – peut séduire les Parisiens, ils se trompent lourdement », tranche David Alphand, élu LR du 16e arrondissement et proche de la ministre de la Culture.
Jamais deux sans trois ?
Avant d’enfoncer le clou : « On ne se fait pas dicter notre tempo politique. Sur l’échiquier parisien, à droite et au centre, une seule candidate écrase le match : Rachida Dati. » Et de glisser un appel à la discipline : « Il ne faut pas jouer contre son camp. Chacun peut se compter, mais à la fin, il faudra de la responsabilité. »
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Bournazel, lui, avance. Et semble déterminé à aller, cette fois, jusqu’au bout. À 47 ans, fort de 17 années d’expérience parisienne, il entame sa troisième campagne municipale. En 2013, il s’inclinait face à Nathalie Kosciusko-Morizet lors de la primaire UMP. En 2020, il ralliait finalement Benjamin Griveaux – puis Agnès Buzyn. Une histoire d’allers-retours qui laisse cette fois place à un engagement sans équivoque.
« Paris mérite le meilleur, et le meilleur pour Paris, c’est Pierre-Yves », a martelé Édouard Philippe, comme pour lever toute ambiguïté. Avant d’avertir : « Méfiez-vous de celui qui a l’air gentil », glissant un regard appuyé vers l’autre rive de la Seine, en direction du 7e arrondissement. « Le rassemblement ne se décrète pas. Ce n’est pas à celui qui crie le plus fort. Ce n’est pas la bourse ou la vie. Ce ne sont pas les menaces… » La bataille pour Paris est bel et bien lancée.
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